Réconciliation et autonomie économico-financière pour la maturité de l’Eglise en Afrique
L’abbé Ozankom a
ainsi parlé de la place de l’Afrique subsaharienne dans le christianisme et
dans l’Eglise catholique. Après un parcours historique remontant notamment à la
période coloniale, il a souligné davantage les défis de la mission pour
aujourd’hui. Ces défis ont été relevés déjà par le philosophe Placide Tempels,
missionnaire franciscain, dans son livre célèbre « La Philosophie
bantoue » publié en 1945 à Elisabethville, l’actuelle ville de Lubumbashi,
dans le sud-est de la RDC. Le développement ultérieur de la « théologie
africaine » aura posé les mêmes questions qui sont revenues par ailleurs aussi
bien au Concile Vatican II que dans les deux assemblées spéciales du Synode des
évêques pour l’Afrique, en 1994 et en 2009.
Dans le débat, le professeur Ozankom a insisté sur
la responsabilité des jeunes, des séminaristes qui se forment pour relever les
défis de l’ère missionnaire, celui de l’autonomie et de la maturité de l’Eglise
en Afrique. D’où le besoin d’une formation conséquente pour vivre la
réconciliation et pour s’assurer une autonomie économique et financière. Cette
formation n’est pas réservée aux petits et grands séminaires ou autres maisons
de formation religieuse. La formation est aussi à assurer dans toutes les
communautés ecclésiales.
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