Cinquante ans du martyre de Bondo
Le
diocèse de Bondo, dans la Province Orientale, a consacré deux jours
pour faire mémoire des missionnaires déportés par des rebelles
Simba et tués le 30 mai 1965 dans le diocèse voisin de Buta. Les
corps de 21 pères Croisiers, 7 Frères de saint Gabriel et 3 pères
capucins avaient été jetés dans la rivière Rubi qui a servi comme
leur tombe commune, sauf pour le rère Laurent Bosmans, reconnu par
un ancien élève devenu rebelle.
Un
site du mémorial de ces massacres a été érigé plus tard à Bondo
et il a recueilli les restes du frère Bosmans. C'est sur ce site que
les fidèles de Bondo ont déposé des fleurs durant la journée du
30 mai dernier.
Le
dimanche de la Sainte Trinité, 31 mai, l'évêque de Bondo, Mgr
Etienne Ung'Eyowun, a célébré l'eucharistie en présence d'une
foule nombreuse et de deux délégués des Pères Croisiers et 3
frères de saint Gabriel. Dans son homélie, l'évêque a insisté
sur le vrai Dieu révélé en Jésus Christ comme Père, Fils et
Esprit Saint. C'est ce mystère d'amour et d'unité que les
missionnaires sont venus nous annoncer, a dit Mgr Ung'Eyowun.
Dans
l'archidiocèse de Kinshasa, le père croisier Anselme Lwanzo,
recteur du scolasticat sainte Croix, a célébré l'eucharistie le
samedi 30 mai pour la même commémoration des cinquante ans du
martyre de Bondo. Et le père Anselme Lwanzo a dit le sens à donner
aujourd'hui au massacre des missionnaires : « Nos
confrères sont morts comme témoins de l'évangile ; ils sont
pour nous un exemple à suivre comme consacrés. »
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