A la session de la Chaire Cardinal Malula, le jésuite Mpay Kemboli évoque la sagesse de l’Egypte ancienne






La quarante-septième session de la Chaire Cardinal Malula organisée par l’Institut Africain des Sciences de la Mission s’est tenue le week-end du 27 au 28 mai, comme d’habitude, à l’Institut Saint Eugène de Mazenod des missionnaires oblats de Marie Immaculée, à Kinshasa-Kintambo. Le père jésuite Mpay Kemboli, égyptologue, doyen de la faculté de philosophie de l’Université Loyola du Congo, a animé deux conférences-débat sur le thème : « La conscience du bien et du mal en Egypte ancienne ».


L’égyptologue jésuite s’est posé la question du secret de la puissance des pharaons de l’Egypte. Les échanges avec l’auditoire ont porté sur la pertinence et l’héritage de la sagesse égyptienne dans l’Afrique d’aujourd’hui et sur la relation avec la foi de l’Africain chrétien d’aujourd’hui.
Pour le père Kemboli, l’Africain est tributaire des deux sagesses. Le jésuite a épinglé, par exemple, le fait que l’Egypte et pas seulement Bethléem était aussi la maison du pain, lieu d’hospitalité.
Le vicaire provincial des missionnaires oblats de Marie, le père Paul Manesa, avait rappelé les origines égyptiennes de bien des peuples de la RDC. Et le directeur de l’Institut Africain des Sciences de la mission, le père Jean-Pierre Bwalwel, a évoqué la mémoire du patron de la Chaire, feu le cardinal Joseph-Albert Malula, dont la pensée inspire la recherche en théologie et en missiologie africaine. 

 

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