Adduction d’eau potable à Tshumbe
Au diocèse de
Tshumbe, dans la province du Sankuru, le mois d’avril se clôture dans une joie
particulière à l’occasion de l’inauguration d’un système d’adduction d’eau
potable, réalisé dans la ville de Tshumbe, siège du diocèse, par l’évêque de
Tshumbe, Mgr Nicolas Djomo, avec l’aide de la caritas américaine, la Catholic Relief Service. La caritas
américaine soutient le diocèse de Tshumbe dans la reconstruction de certaines
infrastructures détruites par la guerre subie de 1998 à 2003.
La ville de 30 000
habitants bénéficie désormais de quatre forages et de quatre châteaux d’eau
d’une capacité de quelque 50 m3 chacun. Une pompe à énergie solaire alimente
chaque station, afin de tirer l’eau du sous-sol jusque dans les châteaux. Des
groupes électrogènes d’appui y sont prévus comme secours surtout pendant la
saison sèche. Et les quartiers de la ville sont dotés de 120 bornes fontaines
au total, qui rendent l’eau tout proche des ménages.
L’eau coule ainsi
des robinets dans la ville de Tshumbe, chaque jour, de 6h à 10h et de 15h à
18h. 55 jeunes sont chargés du service de distribution. Un bidon de 20 litres
est vendu à 100 Fc, somme dérisoire, mais qui aide à la rémunération des
vendeurs.
On note déjà que
la consommation de cette eau potable réduit des maladies d’origine hydrique,
qui n’ont cessé de décimer surtout les enfants. D’où la nécessité d’une bonne
éducation communautaire. Une éducation qui passe par l’appropriation du système
par la population locale et la culture de pratiques hygiéniques conséquentes.
Cette éducation est régulièrement menée à la Radio diocésaine Osase.
Le diocèse de
Tshumbe prévoit de construire une autre station d’eau potable à l’hôpital de Dikungu,
à 12 Km de la ville de Tshumbe. Ce village a été créé en 1940 par le premier
évêque de Tshumbe, Mgr Joseph Hangendorens, qui y a construit une des premières
léproseries d’Afrique. JBMK/RV
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