Les missionnaires oblats intensifieront leurs contacts en Afrique
Autour de leur supérieur général, les missionnaires
oblats de Marie Immaculée ont réfléchi sur leur présence et leur mission en
Afrique-Madagascar.
Le supérieur
général des missionnaires oblats de Marie Immaculée, le père Louis Lougen, a
participé, du 26 au 28 avril, à la session conjointe tenue entre le
gouvernement central des missionnaires oblats et l’ensemble des supérieurs
majeurs des provinces, missions et délégations d’Afrique-Madagascar. La rencontre s’est déroulée au Centre d’accueil Notre-Dame du perpétuel
secours du diocèse de Mbalmayo au Cameroun.
Le supérieur
général était accompagné de la dizaine des membres de l’administration générale
de la congrégation. Ils sont chargés des portefeuilles comme la mission et la
formation, et ils représentent les autres régions de la congrégation :
Asie-Océanie, Europe, Amérique du sud, Canada-Etats-Unis. Les supérieurs de la
région Afrique-Madagascar sont venus de quinze
pays, allant du Botswana au Sénégal en passant par l’Afrique du Sud et le
Lesotho qui ont accueilli les premiers oblats voilà exactement cent-cinquante
ans, puis la Namibie, l’Angola, et le Zimbabwe mais aussi Madagascar, la
Zambie, le Kenya, la République démocratique du Congo et le Cameroun, sans
oublier le Tchad, le Nigeria et le Sahara occidental.
La session
conjointe a porté sur le thème : « Repenser la mission et la présence
oblate en Afrique, à la lumière du chapitre général de 2010. » Les
missionnaires oblats d’Afrique ont ainsi résolu d’intensifier l’échange du
personnel entre les pays, de favoriser l’apprentissage des langues, et de mieux
organiser la communication et l’échange de nouvelles en vue d’une meilleure vision
commune de la mission oblate sur le continent.
Au début de la
session commune, trois conférenciers auront aidé les participants à réfléchir
sur les défis de la présence missionnaire oblate en Afrique. Monsieur l’abbé
Augustin Messomo, prêtre du diocèse d’Obala, professeur de théologie dogmatique
à Yaoundé, a rappelé les grands défis de l’Eglise à travers notamment les deux
récents Synodes des évêques pour l’Afrique. Le père oblat Baudouin Mubesala,
recteur de l’Institut saint Eugène de Mazenod de Kinshasa en République
démocratique du Congo a présenté un panorama des chances et des faiblesses de
l’engagement des oblats en Afrique. Le père Krzysztof Zielenda, professeur de
théologie et supérieur du scolasticat oblat Yves-Plumey de Yaoundé, a esquissé
des lignes pour l’avenir de la mission oblate en Afrique.
Les oblats
d’Afrique auront surtout parlé de la formation. Le père oblat nigérian Cornelius
Ngoka le confirme. Il est l’assistant général chargé de la formation.
Lors de cette
session des missionnaires oblats à Mbalmayo, quatre évêques oblats sont venus
apporter leur témoignage, renouveler le sens de leur appartenance à la
congrégation et exprimer leurs attentes pour le service accompli par les oblats
de Marie Immaculée. Il y avait ainsi Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesbourg
en Afrique du sud ; Mgr Jabulani Nxumalo, archevêque de Bloemfontein en
Afrique du Sud, Mgr Eugène Juretzko, évêque de Yokadouma au Cameroun et Mgr
Jean-Claude Bouchard, évêque de Pala, au Tchad. Ordonné évêque le 1er
mai voilà trente-cinq ans, Mgr Bouchard est le plus ancien des évêques oblats
de Marie Immaculée actifs dans le monde aujourd’hui.
Merci pour ces nouvelles. Le thème choisi est intéressant. Espérons que les résolutions finales aideront effectivement à améliorer la mission oblate dans cette partie du monde.
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