Hommage à un "ministre laïc", Ruffin Matungala

Directeur du célèbre Centre Catholique Nganda de Kinshasa depuis 1971, monsieur Matungala sera enterré ce samedi 12 mai au cimetière du grand séminaire saint André Kaggwa, à quelques mètres de sa résidence de fonction. Diplômé de l'Institut Supérieur des Sciences Religieuses (ISSR) en 1969, il a été nommé par le cardinal Joseph Malula comme directeur du Centre Nganda. Il s'est marié en 1973, et il a toujours vécu dans l'enceinte de ce Centre d'accueil pour conférences, retraites, récollection, etc.

Le pape Jean-Paul II lui a octroyé la médaille de mérite pour une bonne vie chrétienne.
Voilà un laïc qui a appliqué l'évangile du service et de l'amour du prochain. De nombreux témoignages ont été livrés lors des la veillée dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. L'évêque d'Idiofa, Mgr Joseph Moko, a présidé l'eucharistie du soir, concélébrée par une centaine de prêtres et cinq évêques, dont le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa.

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Le cardinal Laurent Monsengwo rend hommage à un « ministre laïc »

Dans l’archidiocèse de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo a rendu hommage à un « ministre laïc » dévoué, un agent pastoral consciencieux, serviable, un modèle de laïc engagé. Monsieur Rufin Matungala était depuis quarante-et-un ans directeur du Centre Catholique Nganda de Kinshasa, lieu de retraites, conférences et autres rencontres pour l’Eglise et pour la société. Diplômé de l'Institut Supérieur des Sciences Religieuses en 1969, il a été nommé en 1971 par le cardinal Joseph Malula directeur du Centre Nganda. Il s’est marié en 1973. Il a eu sept enfants. Au matin du lundi 7 mai dernier, il est mort après une courte maladie. Ils sont alors venus très nombreux dans la Cathédrale Notre-Dame du Congo, ceux qui voulaient lui rendre un hommage mérité et honorer sa mémoire, le vendredi 11 mai et le samedi 12 mai, avant l’enterrement au cimetière du grand séminaire saint André Kaggwa de Kinshasa, non loin du Centre Nganda.
Pour l’archevêque de Kinshasa, Rufin Matungala avait intériorisé le ministère du « mokambi ». Les Bakambi sont ces laïcs formés initialement pour diriger les quasi-paroisses en collaboration avec un prêtre qui y offrait les services spécifiquement sacerdotaux tels que la célébration eucharistique.
A l’homélie de la messe des funérailles, le cardinal Laurent Monsengwo a reconnu chez l’ancien directeur du Centre catholique Nganda : l’amour de l’Eglise, la serviabilité, la discrétion et la prévenance, l’efficacité tranquille, la simplicité et l’humilité. Bref, Rufin Matungala aura été un grand serviteur de l’Eglise. C’est pourquoi, d’ailleurs, le Saint-Siège lui a octroyé une distinction honorifique de bonne vie chrétienne, et il fut chevalier de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand. 
Voilà un laïc qui a appliqué l'évangile du service et de l'amour du prochain, et un bon gestionnaire des biens de la communauté. De nombreux témoignages ont été ainsi livrés lors de la veillée dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. L'évêque d'Idiofa, Mgr Joseph Moko, a présidé l'eucharistie du soir, concélébrée par une centaine de prêtres et cinq évêques, l’archevêque de Kinshasa, ses trois auxiliaires, Edouard Kisonga, Timothée Bodika et Sébastien Muyengo, et l’évêque émérite d’Idiofa, Mgr Louis Mbwol Mpasi. Rufin Matungala était originaire du diocèse d’Idiofa, dans la province du Bandundu. 




Commentaires

  1. Paix à son âme!
    A. Richard AMALEBONDRA
    Secrétaire-chancelier
    Isiro
    Diocèse d'Isiro-Niangara

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  2. L'Archidiocèse de Kinshasa perd un vrai témoin de l'amour du Christ et un gestionnaire honnête.
    Que le Seigneur lui donne en heritage le royaume reservé à ses élus.

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  3. Que son ame repose en paix.

    Père Emma Tito ; OMI

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