L’évêque de
Kilwa-Kasenga, dans la province du Katanga, Mgr Fulgence Muteba, a publié,
samedi 21 juillet, une déclaration invitant à la cessation de l’exploitation
anarchique du bois dans la région de Kasomeno, à 150 kilomètres au nord-est de
Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. Depuis près de huit mois, déclare
Mgr Muteba, une entreprise chinoise s’intéresse particulièrement à une espèce de bois nommée umukula et dont le cœur est très précieux.
Chaque jour, les
exploitants évacuent vers
la Chine, en passant par Dar es salaam, en Tanzanie, au moins quatre camions chargés de ce bois de grande valeur. Les
véhicules transporteurs appartiennent pourtant à une autre société chinoise normalement
affectée aux travaux d’entretien
de la route Lubumbashi-Kasomeno. Selon l’évêque de Kilwa-Kasenga, la coupe du bois est anarchique, au
point que des pans entiers de la forêt sont complètement décimés. Face à
l’ampleur de la destruction de la biodiversité au mépris des lois congolaises,
les plaintes de la population locale sont jusqu’à présent étouffées,
malheureusement, déplore l’évêque.
L’Observatoire
des Ressources Naturelles du diocèse de Kilwa-Kasenga dénonce cette
exploitation anarchique du bois et invite les instances compétentes à y mettre
fin. L’organisme diocésain
demande que la forêt de Kasomeno soit protégée contre les prédateurs, pour le
bien de la population autochtone.
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