Les confessions religieuses recommandent de changer le modèle de la Commission Electorale Nationale Indépendante
Les chefs des confessions religieuses de
la RDC demandent que la future Commission Electorale Indépendante soit
constituée uniquement d’experts apolitiques. Des représentants des Eglises
catholique, protestante, orthodoxe, kimbanguiste, des Eglises de réveil et des
Eglises indépendantes ainsi que de la communauté islamique ont présenté ce
point de vue lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 1er
février au siège du Secrétariat général de l’Eglise du Christ du Congo, la
Fédération des Eglises protestantes, à Kinshasa-Gombe.
La Loi sur la Commission Electorale
Indépendante révisée par les deux chambres du Parlement, l’Assemblée Nationale
et le Sénat, a été soumise au Président de la République pour promulgation. En
attendant, les confessions religieuses estiment que le texte proposé ne
présente pas d’avancée significative par rapport au précédent. Les confessions
religieuses rappellent qu’en 2011, une vive tension postélectorale a marqué le
pays et imposait la révision de la composition et de l’action de la Commission
électorale, le CENI.
Soucieuses de la stabilité et de la
paix, les confessions religieuses élèvent donc la voix dans le but de rendre la
CENI plus crédible grâce à des membres compétents et professionnels. Que ces
membres soient uniquement des experts apolitiques. Mais les confessions
religieuses proposent qu’à défaut de ce modèle, les 13 membres prévus pour le Bureau
proviennent pour 6 des Forces vives de la Nation, c’est-à-dire de la Société
civile dans sa diversité, et que 7 viennent des partis politiques, soit 4 de la
Majorité et 3 de l’Opposition.
Les confessions
religieuses demandent, enfin, que soit renforcée, déjà dans la Loi, le rôle de
la Plénière pour assurer un réel contrôle sur le Bureau de la Commission électorale.
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