Funérailles du chanteur Rochereau Pascal Tabu Ley
A la demande de l’archevêque de
Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, qui était en déplacement, l’évêque
émérite de Boma, Mgr Joachim Mbadu, a présidé la messe, le lundi 9 décembre,
dans le hall du Palais du peuple de Kinshasa, pour les funérailles du chanteur
Pascal Tabu Ley, alias Seigneur Rochereau, mort à Bruxelles le 30 novembre.
Le Palais du peuple est devenu la
cathédrale pour un moment, a dit Mgr Mbadu, souhaitant que le siège du
Parlement soit béni et qu’il ne soit pas seulement un lieu de la politique.
Les
présidents des deux chambres du Parlement participaient à la messe comme la
plupart des députés et sénateurs, des ministres et autres autorités de Kinshasa
et de Brazzaville, sans compter les musiciens, dont Koffi Olomide qui a
prononcé une oraison en leur nom.
Le curé de la cathédrale Notre-Dame
du Congo, monsieur l’abbé Jean-Paul Lwanga, a prononcé l’homélie, commençant
par rappeler le mérite du chanteur Pascal Tabu. L’Eglise catholique reconnaît
les beaux-arts parmi les dignes activités de l’esprit, a rappelé l’abbé Lwanga.
Il a demandé que l’on ne considère pas d’abord ce visage de Rochereau qui va se
dissiper avec le temps mais que l’on se tourne vers l’avenir, vers l’éternité,
où l’attend le Christ ressuscité et qui offre son pardon libérateur.
Après la prière universelle dite par cinq enfants du disparu, Mgr Mbadu
a chanté la préface en latin, non sans avoir expliqué au préalable qu’il visait
à « réveiller le cœur de ceux qui dorment chrétiennement ». Et par
les images en direct de la télévision nationale, on a pu suivre beaucoup
chanter ensuite le Notre Père et l’agnus Dei.
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