Le cardinal Malula, la femme et la famille
L’Institut Africain des Sciences de
la Mission des Missionnaires oblats de Marie Immaculée a donné, le jeudi 6
mars, l’occasion de réentendre l’enseignement du cardinal Joseph-Albert Malula
sur la famille chrétienne et sur la libération de la femme. C’était au cours de
la quarante-quatrième session de la Chaire Cardinal Malula.
L’ancien archevêque de Kinshasa est
mort voilà vingt-cinq ans. Il convenait de lui rendre hommage à la veille de la
célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, et en
préparation du Synode des évêques sur la famille en octobre prochain.
Le père
Contant Kienge-Kienge, vicaire provincial des Missionnaires oblats de Marie, a
présenté ainsi la pertinence du thème abordé par les deux conférenciers du
jour.
Monsieur Léon Botolo, dont le couple
est consulteur du Conseil pontifical pour la famille, est, par ailleurs, berger
de la communauté « Famille chrétienne » de l’archidiocèse de
Kinshasa. Il a rappelé le travail innovant du cardinal Malula pour
l’évangélisation de la famille dans le respect de la culture africaine. Après
des poèmes, des chants, des conférences et de nombreux écrits, Joseph-Albert
Malula a fait aboutir son souci dans le directoire pour la pastorale de la
famille publié en 1984.
La sœur Régine Bamonembi, des Sœurs
de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Kinshasa, a rappelé que le fondateur de
sa congrégation voulait des religieuses comme des modèles qui soient
d’authentiques femmes africaines et des chrétiennes, libérées de tout complexe,
de tout esclavage, enracinées dans une nouvelle mentalité.
Le directeur de l’Institut Africain des Sciences de la Mission, le père
Jean-Pierre Bwalwel, a insisté sur l’accompagnement des couples et des familles
par des pasteurs bien formés eux-mêmes pour la pastorale de la famille.
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