Kikwit : vœux perpétuels et jubilés chez les Sœurs de Marie au Kwango


Au diocèse de Kikwit, dans la province du Bandundu, deux membres de la congrégation des Sœurs de Marie au Kwango, les sœurs Evelyne Ingungu et Emérence Mutoy, ont prononcé leurs vœux perpétuels le lundi 11 août, dans la cathédrale saint François-Xavier. La supérieure générale de la congrégation diocésaine, sœur Sabine Zara-Zara, a reçu cette profession et le renouvellement des vœux de 11 professes temporaires.
Sœur Sabine Zara-Zara célébrait elle-même ses 50 ans de vie consacrée, alors que 5 autres sœurs rendaient grâce pour leurs 25 ans de persévérance : les sœurs Espérance Kudimbana, Ambroisine Katshunga, Norbertine Bilatshwa, Sophie Sasa et Catherine Tshibola.




C’est l’évêque du diocèse voisin d’Idiofa, Mgr Joseph Moko, qui a présidé l’eucharistie concélébrée par une quarantaine de prêtres. Les sœurs de Marie au Kwango oeuvrent aussi bien dans le diocèse de Kikwit que dans celui d’Idiofa et dans l’archidiocèse de Kinshasa.
Mgr Moko a rappelé que la vie consacrée est un don de Dieu à l’Eglise. Et citant le Saint-Père François, il a affirmé que la vie consacrée est un levain pour l’humanité et qu’elle illumine l’avenir.
A l’homélie de la messe, le vicaire général de Kikwit, Mgr Bertin Kipanza, a présenté les atouts de la congrégation de Marie au Kwango au service de l’Eglise et de la société, avant d’expliquer, avec exemples très concrets, les vœux de chasteté, pauvreté et obéissance et d’insister sur l’importance de la vie commune des religieuses et la prière, qui purifie les coeurs.



Mgr Kipanza a recommandé aux Sœurs de Marie au Kwango de craindre Dieu, de ne pas banaliser le sacré en elles. Remerciant les parents de leur présence, il les a aussi invités à entrer dans la vision des religieuses, sous peine d’énerver Dieu, a-t-il dit.



Parmi les 127 sœurs de Marie au Kwango, il y avait la sœur Rosalie Ikwara, âgée de 90 ans. En 1944, elle a prononcé ses premiers vœux entre les mains de Mgr Henri Van Schingen, qui a fondé les Sœurs de Marie au Kwango en 1937. Sœur Ikwara est devenue plus tard la maîtresse de la novice Sabine Zara-Zara, la supérieure générale d’aujourd’hui, qui a prononcé ses premiers vœux voilà 50 ans. 





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