Les Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus ont célébré leurs 25 ans de présence en RDC
Les Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus, présentes dans
l’archidiocèse de Kinshasa depuis 25 ans, sont des modèles de fidélité et
d’amour pour aller à la périphérie humaine. Mgr Timothée Bodika, l’un des deux
évêques auxiliaires de Kinshasa, a rendu grâce à Dieu pour les religieuses et
les a remerciées lors de la messe concélébrée le dimanche 28 septembre dans
l’église paroissiale saint Jean Apôtre de Kinshasa-Matete.
Pour l’évêque, les sœurs hospitalières redonnent de la dignité humaine à
des personnes rejetées par la société comme juste bonnes pour se nourrir dans
des poubelles. Mgr Bodika a recommandé aux religieuses de faire mémoire de leur
passé avec gratitude, d’embrasser l’avenir avec espérance et de vivre le
présent avec passion pour le Christ et pour les malades mentaux qu’elles
servent.
C’est à la demande de feu le cardinal Joseph-Albert Malula, alors
archevêque de Kinshasa, que trois sœurs sont arrivées le 29 septembre 1989 pour
soigner les nombreux malades mentaux de la ville : les Sœurs Angèle
Gutièrrez et Andréa Calvo, qui étaient présentes dans l’église en ce jour du
jubilé, et Maria Covadonga Gonzales, aujourd’hui missionnaire au Burkina-Faso.
Andrea Calvo est conseillère de la Supérieure générale qui l’a déléguée de Rome
à Kinshasa en compagnie de sœur Maria Ester Berruete.
Andréa Calvo et Angèle Guttierez |
Sœur Espérance Swana a raconté l’histoire de sa congrégation en RDC, qui
a vu les religieuses ouvrir le Centre de santé mentale Telema à Kinshasa-Matete
et un deuxième centre à Kinshasa-Kintambo en cette année du jubilé d’argent. Les
religieuses ont la joie de voir l’œuvre hospitalière porter du fruit et compter
plusieurs collaborateurs laïcs mais en même temps elles éprouvent beaucoup de
souffrance au vu du nombre croissant de malades à travers la ville.
Dans son mot de remerciement, la supérieure des hospitalières en RDC,
sœur Hortense Mayela, a stigmatisé la conception erronée de la maladie mentale
dans la société qui l’impute souvent à la sorcellerie. Pour s’en sortir, il
faut s’engager à vivre authentiquement la foi chrétienne et l’esprit des
béatitudes, a-t-elle dit, en invitant ses consœurs à la persévérance.
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