Ecouter pour mieux communiquer et grandir ensemble




Se mettre à l’écoute, à l’exemple de la Vierge Marie, une femme d’écoute, qui a fini par recevoir la Bonne Nouvelle du salut pour l’humanité et qui n'a pas cessé, sa vie durant, de méditer les mystères de l'amour de Dieu. Se mettre à l’écoute en faisant silence autour de soi et en soi-même, telle était la leçon principale à retenir par la centaine de jeunes religieuses, de 0 à trois 3 ans de vœux, membres d'une cinquantaine de congrégations. Les religieuses ont suivi la session de formation organisée en deux week-ends, les 7-8 février et les 14-15 février, à la maison d’accueil de l’Union des Supérieures Majeures à Kinshasa-Limete. Le thème officiel était : « Vie communautaire et médias aujourd’hui ».

Le formateur, le père oblat de Marie Immaculée Jean-Baptiste Malenge, membre de l’équipe internationale des formateurs du Centre de Recherche et d’Education en Communication (CREC), a insisté sur l’esprit d’écoute en faisant pratiquer plus par des exercices que par des théories. Il a demandé que l'on vive plus par le cœur que par l'intelligence.


Le week-end de formation a ainsi d’abord eu pour objectif de rappeler aux jeunes religieuses la nécessité de savoir suivre les nouvelles, les informations à la télévision ou à la radio afin de se rendre capables de contribuer, en connaissance de cause, à la prospérité du bien commun et au progrès de la société. C’est l’enseignement retenu du numéro 5 du décret conciliaire Inter mirifica sur les moyens de communication sociale. Le formateur a fait prendre conscience du fait que beaucoup de religieuses et d’autres ne suivent pas attentivement les nouvelles pour savoir ce qui se passe exactement dans le pays et dans le monde et ne sont donc pas toujours capables d’une citoyenneté responsable.


L’esprit d’écoute, le formateur y a insisté aussi dans la lecture et le commentaire qu’il a fait du numéro 29 du document  intitulé « La vie fraternelle en communauté » publié en 1998 par la Congrégation pontificale des instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. Le n° 19 du document insiste sur la nécessité de « communiquer pour croître ensemble ». En écho aux appels de l'Eglise, il y avait à retenir notamment que bien des problèmes se posent dans les communautés de vie consacrée à cause, par exemple, des trois péchés régulièrement dénoncés par le pape François : la désinformation, la diffamation et la calomnie.

Au mois de mars, au même endroit, deux autres groupes d’autres religieuses de 4 à 7 ans de vœux sont attendus pour la même formation pendant deux week-ends. 




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