Luiza : le travail des champs est témoignage des Sœurs de Notre-Dame de grâce de Tshilomba
Au diocèse de Luiza, dans les provinces du Kasai oriental, du Kasai
central et du Lomami, les Sœurs de Notre-Dame de grâce de Tshilomba vivent notamment
du travail des champs. C’est un témoignage et un enseignement pour la
population paysanne.
La supérieure générale de la congrégation, sœur Marcelline Tshibangu
Kongolo, explique que les champs sont un moyen de sa propre prise en charge. Les
subsides ne venant plus de nulle part, les religieuses doivent vivre de leurs
efforts. Autrefois, on n’imaginait pas les soeurs travaillant aux champs. C’est
bien une obligation aujourd’hui. La terre est là. Et c’est l’exigence de la
Genèse, dans la Bible, de soumettre la terre. L’année passée, pour leur survie
quotidienne, les religieuses ont récolté du riz, du manioc, du maïs et des
bananes.
Le travail des champs est aussi un moyen de témoigner aux yeux de la
population qui est paysanne. Nous partageons la même vie avec notre population.
Il faut l’encourager.
L’année dernière, une vingtaine de paysans sont allés demander des
grains pour leurs propres champs de riz. C’est une bonne appréciation, estime sœur
Marcelline Tshibangu.
La congrégation des Sœurs de Notre-Dame de grâce de Tshilomba a été
fondée en 1952 par Mgr Georges De Kettel, missionnaire du Cœur Immaculé de
Marie, alors évêque de Kabinda. Les religieuses sont présentes aujourd’hui dans
les archidiocèses de Kinshasa et de Lubumbashi et dans les diocèses de Luiza et
de Mbuji-Mayi. Elles viennent d’ouvrir une communauté missionnaire en Italie.
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