Miséricorde et réconciliation au diocèse de Manono
Au diocèse de Manono, dans la
province du Tanganyika, l’année jubilaire de la miséricorde décrétée par le
Saint-Père François s’est officiellement clôturée le dimanche 22 janvier. Mgr
Vincent de Paul Kwanga a alors fermé la porte sainte de la cathédrale sainte
Barbe. La région de Manono est en proie à un conflit sanglant entre des membres
des populations Bantu et des Batwa. L’évêque de Manono est déjà intervenu à maintes
reprises pour la paix et la réconciliation.
La réconciliation, l’évêque de
Manono l’a prêchée aussi pendant la semaine de prière pour l’unité des
chrétiens. A l’ouverture de la semaine, le 18 janvier, Mgr Kwanga a célébré la
messe à Kabala, dans le territoire de Malemba. Qu’il n’y ait pas de division,
car toute division est œuvre du diable. L’évêque de Manono l’a rappelé aussi pour
l’Eglise catholique et le diocèse de Manono. L’évêque a célébré publiquement et
symboliquement un rite d’accueil dans l’Eglise pour trois laïcs qui avaient participé,
voilà dix ans, à un mouvement de dissidence contre l’évêque.
Après deux ans, c’est la
réconciliation qui a conduit l’évêque de Manono dans le territoire de Malemba. Dans
l’église paroissiale saint Jean de Malemba, le 15 janvier, messieurs les abbés Jean
de Dieu Mukalay et Balthazar Mulongo ont célébré leur messe de prémices. L’évêque
les avait ordonnés prêtres la veille. Il les avait exhortés à être, dans les
mains du Seigneur, lumière du monde et instruments de paix, d’unité et de
réconciliation.
Partout, Mgr Vincent de Paul Kwanga
a exhorté les chrétiens à rester fermes dans la foi et à garder ou à refaire la
communion avec leur pasteur. A Malemba ou à Kabala, l’évêque l’a rappelé
particulièrement aux dizaines d’hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes,
qui ont reçu de ses mains le sacrement de baptême, de confirmation ou de
première communion, et aux sept couples qui se sont mariés à Malemba.
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