Purification de l’église saint Dominique de Kinshasa



Dans l’archidiocèse de Kinshasa, l’église saint Dominique est rouverte au culte. Elle avait été vandalisée et profanée le 19 février. Le mardi 4 avril, Mgr Edouard Kisonga, évêque auxiliaire de Kinshasa, a présidé la messe de purification de l’église. Les deux autres évêques auxiliaires, Mgr Donatien Bafuidinsoni et Jean-Pierre Kwambamba ont concélébré, avec une vingtaine de prêtres dont des dominicains qui desservent la paroisse saint Dominique. Parmi eux : le père Bienvenu Nsekoko, supérieur provincial depuis peu. Il était curé de saint Dominique lors de la profanation de l’église, le 19 février.


Mgr Kisonga a consacré le nouvel autel sur lequel devait s’accomplir le sacrifice de l’eucharistie. Lors du rite pénitientiel, au début de la messe, l’évêque a aspergé d’eau bénite non seulement les participants mais aussi le tabernacle, la statue de la Vierge, les vases sacrés, les ornements, les portes et les murs de l’église.

A l’homélie, Mgr Jean-Pierre Kwambamba a donné toute l’explication sur le rite de la purification. L’Eglise catholique et le peuple congolais ont été blessés dans leur dignité. La réaction contre l’acte de profanation n’est pas la haine ni la vengeance contre les auteurs et leurs commanditaires. Au contraire, le rite de purification est aussi une prière de pardon. Le pardon a été offert par toute l’Eglise depuis le Saint-Père François et l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo. 

La messe de purification de l’église saint Dominique a été retransmise en direct par Radio Maria. On pouvait ainsi rejoindre les échos de tous ceux qui ont vécu ces jours-ci d’autres profanations d’églises, notamment dans les provinces du Kasai et particulièrement dans le diocèse de Luebo. Le vendredi 31 mars, des rebelles ont profané la cathédrale, incendié l’évêché ainsi que le noviciat et d’autres maisons des Sœurs du Cœur Immaculé de Marie de Luebo. 



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