Hôpital sainte Bakhita à Ariwara : « Les malades sont le visage du Christ souffrant »




A l’hôpital général sainte Joséphine Bakhita d’Ariwara, au diocèse de Mahagi-Nioka, dans la province de l’Ituri, les malades sont le visage du Christ souffrant, et les pauvres les plus démunis sont l’objet de faveurs des sœurs Filles de la charité servantes des pauvres, dites les sœurs canossiennes. Les religieuses gèrent cet hôpital fondé en l’an 2000, à l’occasion de la canonisation d’une canossienne africaine, d’origine soudanaise, sœur Joséphine Bakhita. L’hôpital porte bien son nom.



Le 16 septembre, fête de Notre-Dame des douleurs, les sœurs canossiennes prient particulièrement avec les malades et leur expliquent le rôle de la Vierge, Notre-Dame des douleurs. Elle est la protectrice de leur congrégation fondée en 1808 à Verone en Italie par sainte Madeleine de Canossa.
A Ariwara, sœur Claudine Wayo explique la place des pauvres dans le charisme des religieuses et dans la prise en charge par l’hôpital.
« Cet hôpital a une bonne réputation puisque nous, les canossiennes, nous nous donnons corps et âme pour offrir des soins de qualité à toute la population. Et nous avons formé le personnel dans notre esprit, qui est de faire connaître et aimer Jésus, puisque les malades sont le visage du Christ souffrant.

Dès vous arrivez chez nous, nous accourons pour vous servir, sans demander l’argent. La facturation se fait à la guérison du malade. Notre fondatrice nous a dit : ‘les pauvres d’abord, le reste après’. Et lorsque nous manquons de médicaments, elle nous dit de vendre même les vases sacrés pour servir les pauvres ». 

Commentaires

Articles les plus consultés