De jeunes religieuses se prennent en charge pour l’autoformation
Au siège du secrétariat général de l’Union
des Supérieures Majeures, à Kinshasa-Limete, la supérieure régionale des Filles
de saint Paul, sœur Godelieve Mastaki, a assuré la première session d’une série
organisée en faveur de jeunes religieuses, les junioristes. Elles étaient une
cinquantaine, de diverses congrégations, réunies du samedi 18 au dimanche 19
novembre autour du thème de « la prise en charge de l’autoformation ».
Pour sœur Mastaki, il s’agissait d’apprendre
comment faire de toute sa vie une école. Les jeunes religieuses se rendent
compte qu’elles ont beaucoup à apprendre. Dans le pays, l’école n’assure pas la
formation attendue. Les conséquences se répercutent jusque dans la vie
consacrée. Les bibliothèques des communautés religieuses sont vieilles, et les sœurs
lisent de moins en moins.
Les jeunes religieuses en prennent
conscience. Sœur Eugénie Bangeya, Missionnaire du Christ Roi, reconnaît que les
religieuses se négligent parfois. Des étudiantes se bornent au syllabus alors
que le monde attend beaucoup. Pour servir le monde, il faut savoir ce qui s’y
passe. Il faut donc apprendre à consulter l’internet et les autres médias. On
sera alors capable d’offrir ce monde au Christ dans la prière.
Sœur Annette Nsindu, religieuse du
sacré-cœur de Jésus, relève la place de plus en plus importante da la femme
dans la société. Comme femme, la religieuse a des capacités à transmettre avec
passion. La religieuse est appelée ainsi à se former, à se documenter pour
donner le meilleur d’elle-même au monde qui attend beaucoup.
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