Dix-huitième Assemblée générale mixte des supérieurs majeurs
La crise à laquelle la vie consacrée doit répondre en RDC
aujourd'hui n'est pas d'abord une crise socio-politique ni
économique. Elle est d'abord une crise d'identité sur l'être
humain et sur l'être chrétien, dans la relation avec l'autre.
Ainsi l'a déclaré Mgr Oscar Ngoy, évêque de Kongolo, président de la Commission épiscopale pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. C'était le lundi 22 janvier dans la cathédrale Notre-Dame du Congo lors de la messe présidée par Mgr Edouard Kisonga, évêque auxiliaire de Kinshasa. C'était à l'ouverture de la dix-huitième Assemblée plénière mixte des supérieurs religieuses et religieux. Les travaux se tiennent jusqu'au lundi 29 janvier au centre catholique Nganda de Kinshasa.
Mgr Ngoy a rappelé les circonstances de l'année 2018 commencée
sous un climat socio-politique tendu. Mais l'évêque a félicité
les consacrés pour leur dévouement en faveur du peuple malgré la
violence subie par des personnes et des communautés religieuses.
Les félicitations sont aussi venues de Mgr Edouard Kisonga, évêque
auxiliaire de Kinshasa chargé de la vie consacrée. Il a exhorté à
vivre l'unité dans les communautés et dans l'Eglise et au dehors.
Mgr Kisonga a évoqué aussi la semaine de prière pour l'unité des
chrétiens.
La présidente nationale de l'Union des Supérieures majeures
féminines, soeur Aimée-Myriam Kapinga, supérieure provinciale des
Soeurs de la charité de Namur, a présenté le thème de
l'Assemblée. Les travaux sont placés sous l'Esprit-Saint au service
de l'Eglise et de la société.
Le président ad interim
de l'Assemblée des supérieurs majeurs masculins, le frère
Guillaume Kipoy,
supérieur général des Frères joséphites
de Kinzambi, a donné lecture de deux messages. Celui du nonce
apostolique, Mgr Luis Mariano Montemayor
attire notamment l'attention sur l'appel des évêques de la RDC aux
consacrés pour desservir les régions éloignées des centres
urbains. Le nonce insiste aussi sur la vie
de prière comme argument principal dans le combat à mener au
service de la nation. Le Cardinal João Braz de Aviz, préfet de la
Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés
de vie apostolique, insiste notamment sur la formation. Il épingle
ainsi le cas des croyances à l'ensorcellement,
qui traduisent un manque d'une bonne formation chrétienne et
religieuse.
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