La croix est le chemin de la vie, a dit l’évêque d’Idiofa, le vendredi saint



La croix comme chemin de vie, l’évêque d’Idiofa, dans la province du Kwilu, Mgr Joseph Moko, en a fait le centre de sa prédication du vendredi saint, 30 mars. Dans la cathédrale saint Kizito d’Idiofa, des fidèles laïcs, des prêtres et des religieuses et religieux sont venus de quatre points de départ en parcourant les stations du chemin de la croix : de l’hôpital général, de l’institut Ebwa, du marché central et de l’institut amitié. Ils ont rejoint la procession de l’évêque dans la cathédrale.


La prostration de l’évêque et des prêtres concélébrants devant l’autel a duré cinq bonnes minutes au cours desquelles Mgr Moko a signifié l’abaissement du Christ. Mais avant la cérémonie de la vénération de la sainte croix et la sainte communion, l’évêque d’Idiofa a rappelé le sens de la semaine sainte, semaine de méditation sur les mystères du salut par la mort et la résurrection du Christ en suivant son exemple dans l’humilité, l’obéissance, l’amour et le service.
Mgr Moko a souligné le fait que le vendredi saint est le jour où le Christ présente le salut de l’humanité par la passion et la mort. Le Christ nous a ouvert le chemin du ciel par sa mort sur la croix. Le Christ a vaincu ainsi Satan. Nous devons suivre le chemin de la croix pour trouver nous aussi non pas la fin mais l’ouverture vers la vie éternelle. Et l’évêque d’Idiofa a insisté sur la nécessité de la croix dans chaque vie. « Il n’y a pas de vie sans croix, sans souffrance, sans la mort, a-t-il dit. Que personne ne vous trompe là-dessus. La victoire du Christ sur la croix nous apprend que le chemin de la croix est devenu le chemin de la vie. La vie chrétienne marche avec la souffrance. C’est pourquoi chaque maison, chaque famille porte un crucifix, mais le plus important, a insisté Mgr Moko, c’est la réponse de chaque chrétien à sa croix ».

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