Le nouvel archevêque de Kinshasa souhaite des évêques auxiliaires

 

 Au surlendemain de l’inauguration de son ministère pastoral comme nouvel archevêque métropolitain de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, accompagné de son auxiliaire, Mgr Edouard Kisonga, a échangé, au centre catholique Nganda, le mardi 27 novembre, avec quelque trois cents prêtres religieux et séculiers. 

 

Les prêtres sont ses premiers collaborateurs et conseillers, a-t-il rappelé. Il leur a parlé du besoin de redynamiser les structures pour l’action pastorale et surtout de la nécessité d’une ouverture d’esprit dans la fraternité. Les jeunes et les "vulnérables" devront retenir l'attention particulière de tous, tout comme la partie rurale de l'archidiocèse de Kinshasa.
 Les prêtres ont posé des questions et apporté des contributions, évoquant aussi bien des aspects de la vie matérielle que des tâches pastorales et spirituelles. Ils demandent aussi un contact régulier et personnel avec l’archevêque.

Pour l’archevêque, les prêtres le prennent ainsi au mot puisque sa nouvelle devise disant « tout à tous » (omnia omnibus) veut que chacun, en commençant par lui, se rende disponible pour les autres. Or, le clergé kinois est nombreux, les congrégations religieuses aussi et les laïcs, dans une ville de douze millions d’habitants… Il y a un besoin urgent d’avoir des évêques auxiliaires, a-t-il estimé.

Monsieur l’abbé Christian Ngazain, président de la fraternité du clergé kinois, a exprimé les attentes de plusieurs : que le nouvel archevêque soit ce père qui est en même temps l’ami et le confident, qui félicite mais n’hésite pas pour vous féliciter quand vous êtes sur la bonne voie et pour vous recadrer quand vous êtes sur la mauvaise voie.