Culte œcuménique pour la paix à la veille des élections

 
Nous avons le cœur léger, le Seigneur a certainement écouté notre prière. Que tout se passe bien demain. L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, l’a déclaré ainsi avant de donner la bénédiction finale à l’assemblée réunie le samedi 29 décembre dans la cathédrale Notre-Dame du Congo pour un culte œcuménique organisé par l’Eglise catholique et l’Eglise protestante, qui ont signé un communiqué conjoint le 24 décembre pour des élections transparentes, crédibles et apaisées.



 

La prière œcuménique se voulait un culte pour la paix en RD Congo et de solidarité avec les frères et sœurs de Beni, Butembo et Yumbi, trois entités où la Commission électorale nationale indépendante a reporté au mois de mars les élections prévues pour le 30 décembre.

Que la journée du 30 décembre se déroule dans la fraternité, la convivialité. Ainsi l’ont souhaité dans leurs exhortations respectives Mgr Fridolin Ambongo et le docteur André Bokundoa, président de l’Eglise du Christ au Congo, la fédération des communautés de l’Eglise protestante. Tous ont déploré le climat de violence dans lequel s’est déroulé la campagne électorale.

 


Que le pays prenne exemple sur l’Eglise du Christ au Congo qui n’a pas de problème avec la diversité, a plaidé le pasteur Bokundoa. Qu’il est beau de vivre ensemble, a dit le pasteur commentant le psaume 33. L’Eglise du Christ au Congo rassemble dans l’harmonie 95 communautés, a-t-il dit, ajoutant que la collaboration avec l’Eglise catholique est aussi harmonieuse par-delà les divergences doctrinales. Que les Congolais, parlant diverses langues parviennent à parler le même langage de la paix en se laissant envahir par l’amour du prochain.

 

Commentant l’évangile selon saint Luc, l’archevêque de Kinshasa a relayé la lamentation et la compassion de Jésus qui a pleuré sur Jérusalem. Mgr Ambongo exhorte le peuple congolais à faire des élections du 30 décembre un moment de rencontre pour la reconstruction du pays. 

 

Deux candidats aux élections présidentielles étaient dans l’église : Marie-José Ifoku et Martin Fayulu. Emmanuel Shadary était représenté par le ministre Michel Bongongo. Les trois se sont tenus par la main et ils ont reçu la bénédiction de l’archevêque et du pasteur.
Le nonce apostolique, Mgr Balestrero, est d'autres diplomates étaient là.

La prière œcuménique s’est clôturée par la lecture de la prière pour la paix attribuée à saint François d’Assise. 




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