Les religieuses de saint André pour la promotion du lycée Siama et l’éducation de la jeune fille de Kikwit




 En présence de la supérieure régionale des Religieuses de saint André, sœur Catherine Nsiami, la sœur Rachel Mundungu, préfet du lycée Siama ex saint André, à Kikwit, dans la province du Kwilu, a accueilli, le dimanche 17 février, le ministre national de l'enseignement primaire et secondaire, Gaston Musemena. Il séjournait à Kikwit pour le lancement officiel, au collège Sadisana des pères jésuites, de la session des examens préliminaires pour les candidats autodidactes aux examens d'Etat.


Le lycée géré par les religieuses de Saint André a été fondé en 1952. Voilà l’une des meilleures écoles de Kikwit, avec 1000 places disponibles pour six options d’enseignement : pédagogie générale, latin-philosophie, chimie-biologie, commerciale et gestion, coupe et couture, nutrition.


La supérieure régionale des religieuses de saint André s'y trouvait en visite canonique, cherchant notamment à promouvoir le lycée pour assurer les meilleures conditions d'éducation de la jeune fille de Kikwit par un enseignement et une éducation de qualité suivant l’esprit du fondateur des jésuites, saint Ignace de Loyola. Les éducateurs disent trouver dans l’évangile le fondement de leur mission auprès de la jeunesse.



Mais la plupart des élèves habitent la rive droite de la rivière Kwilu. Pour atteindre l’école, les élèves sont transportées à moto ou prennent la pirogue et continuent à pied à travers des sentiers.


 


Comment faire pour permettre au plus grand nombre de filles de fréquenter le lycée Siama afin de profiter de la bonne formation qui y est dispensée ? Il faut aménager la route pour l’accessibilité du site. Il faut aussi trouver un jour un bus scolaire pour emmener élèves et enseignants. Tel est le souhait des parents et un défi pour les religieuses gestionnaires. Que les élèves, qui viennent de la grande ville de Kikwit, ne voyagent plus sur des motos ou sur la pirogue, et surtout qu’elles soient protégées contre tout abus. Ainsi souhaite la supérieure régionale des religieuses de saint André, actuelle présidente nationale de l’Union des Supérieures Majeures. 

 

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