Hommage à un compositeur de la chanson religieuse, le père Emmanuel Tsasa


Hommage à un patrimoine de l’Eglise à l’occasion de ses quatre-vingts ans d’âge. Le "Cartel Musique, Chant et Liturgie" de l’archidiocèse de Kinshasa l’a voulu ainsi en organisant un concert de musique le dimanche 27 octobre dans la salle paroissiale Notre-Dame de Fatima à Kinshasa-Gombe. Deux chorales de la paroisse saint Kizito et de la paroisse Notre-Dame de Fatima ont exécuté dix chants, dix tubes du père Emmanuel Tsasa, missionnaire de Scheut.




Le père Tsasa était présent dans la salle. Comment explique-t-il le succès de sa musique ? Il pense que c’est dû au fait qu’il a choisi, dès le départ, de composer sur des textes bibliques et liturgiques, et que les gens aiment ces chants qui leur disent quelque chose sur la présence de Dieu en eux.


Le père Tsasa a composé sept cent chants en neuf langues depuis l’année 1958 alors qu’il était au petit séminaire de Mbaka-Kiela dans son diocèse de Boma, dans la province du Kongo-Central. Devenu religieux et prêtre, il a été missionnaire dans le diocèse de Mbuji-Mayi puis à Rome, au Nigeria, en Afrique du sud et en République centrafricaine.

Il souhaite que ceux qui exécutent et qui écoutent ses chants le fassent pour évangéliser le monde en commençant par se nourrir eux-mêmes.










Le journaliste Onésime Mukandila, modérateur de la soirée d’hommage, a exhorté l’assemblée à rendre visite au père Tsasa et à ses confrères, prêtres âgés, dans la communauté Siméon proche de l’église paroissiale Notre-Dame de Fatima. Le supérieur de la maison, le père Prosper Mbumba, a annoncé la création prochaine d’un « Fonds Père Tsasa pour l’évangélisation par le chant ». L’argent récolté pourra aider à conserver l’œuvre du père Tsasa et à encourager de jeunes compositeurs. JBMK/RV

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