La religieuse rwandaise Immaculée Mukabugabo première Supérieure générale africaine chez les Sœurs de sainte Marie de Namur

Sœur Justine Penge a été réélue membre du conseil général des Sœurs de sainte Marie de Namur, tandis que sa consoeur rwandaise Sœur Immaculée Mukabugabo a été élue supérieure générale lors du chapitre général clôturé le 26 juillet à Jambes près de Namur en Belgique.

Les capitulantes sont venues ‘du Brésil, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, d’Angleterre, la République dominicaine, du Rwanda, du Cameroun et de la République démocratique du Congo. Elles sont venues en Belgique pour le Chapitre général mais aussi pour célébrer les deux cents ans d’existence de la congrégation. 

Le prêtre belge Dom Minsart, ancien moine cistercien passé au clergé diocésain, a fondé la congrégation en 1819 en réunissant pour les éduquer de jeunes filles abandonnées à elles-mêmes sans aucune formation. 

Depuis deux cents ans, la congrégation s’est répandue dans le monde. La dernière fondation est celle de Dar-Es-Salaam en Tanzanie en 2007. Les trois autres pays d’Afrique qui ont accueilli les missionnaires de la congrégation de sainte Marie de Namur sont la République démocratique du Congo en 1923, le Rwanda en 1959 et le Cameroun en 1968. Aujourd’hui, les vocations fleurissent bien en Afrique. C’est en tenant compte notamment de ce changement démographique que  le Chapitre général a élu une sœur du Sud, la Rwandaise Immaculée Mukabugabo précédemment conseillère générale. Elle succède à l’Américaine Maureen Quin. La Congolaise Marie-Justine Penge a été reconduite comme conseillère générale. Et deux autres toutes nouvelles ont été élues : Anne Christophe Havenne de Belgique et Maria d’As Graças Oliveira du Brésil.

 

La nouvelle supérieure générale promet de poursuivre l’œuvre des fondateurs, l’éducation des femmes dans le monde. Sœur Immaculée Mukabugabo prend acte du fait que la plupart des sœurs du Nord sont âgées et ne peuvent plus se déplacer. Il faut donc, déclare-t-elle, améliorer les communications en s’appuyant sur les nouvelles technologies et sur l’apprentissage des trois langues de la congrégation : le français, le portugais et l’anglais.