Le père Léon de Saint Moulin, un savant au service des autres



Le père jésuite Léon de Saint Moulin, mort à Kinshasa le 23 octobre dernier, a été porté en terre le mercredi 6 novembre dans le cimetière jésuite de Kimwenza, en banlieue de Kinshasa. La messe des funérailles et les absoutes ont été présidées dans la cathédrale Notre-Dame du Congo par l’archevêque de Kinshasa entouré de cinq autres évêques et d’une centaine de prêtres.


Le cardinal Fridolin Ambongo a reconnu, dans l’homélie, que le prêtre jésuite aura été un savant serviteur des autres et surtout des plus petits. Léon de Saint Moulin a su articuler la haute science et le service humble de la communauté, a dit l’archevêque.

Le père Léon de Saint Moulin laisse un héritage riche et multisectoriel. Voilà un modèle à suivre, un héros national, un véritable patrimoine national, a encore déclaré l’archevêque de Kinshasa, dans un éloge ponctué d’acclamations de l’assemblée.

Beaucoup doivent avoir reconnu ce prêtre jésuite mort à 87 ans dont plus de 50 en République démocratique du Congo, pays qu’il aura servi notamment dans l’enseignement universitaire et qu’il aura décrit dans ses livres d’histoire et de géographie, lui qui était docteur en histoire de l’université de Liège dans sa Belgique natale et qui a vécu les grands moments de l’histoire du Congo indépendant. Il a participé à tous les grands événements importants de la vie de l’Eglise et de la société.

Et le supérieur provincial des jésuites, le père José Minaku, a confirmé combien son confrère aura marqué par la profondeur de sa vie religieuse, une vie de simplicité. Léon de Saint Moulin pouvait, le matin, prononcer une conférence à l’université, réparer une serrure à midi, recevoir des pauvres l’après-midi et le soir, faire la vaisselle dans sa communauté, a révélé José Minaku. JBMK/RV



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