L’évêque de Tshumbe invite à la conversion et à une charité agissante


L’évêque de Tshumbe, dans la province du Sankuru, Mgr Nicolas Djomo Lola, appelle à la conversion. Le message de l’évêque pour le carême 2020 emprunte son titre à l’apôtre Paul : « Nous vous en supplions au nom du Christ, Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20).


Mgr Djomo cite aussi le message de carême du Saint-Père François qui souligne l’urgence de la conversion comme expérience de la miséricorde de Dieu et un face à face avec le Seigneur crucifié et ressuscité, qui nous a aimés et s’est livré pour nous.

Comme le pape François, Mgr Djomo invite à la conversion mais aussi à la prière et à la charité : « Participons tous au combat de rendre l’homme plus humain. Que l’urgence de la conversion quotidienne, la prière incessante et les actes concrets de charité couronnent la vie de chacun, afin que Pâques soit joie et paix pour tous », écrit l’évêque de Tshumbe.

Au diocèse de Tshumbe et dans l’espace des provinces du Grand Kasai, la charité rencontre concrètement des cas de détresse. Mgr Djomo demande justement que la compassion aille au-delà des adresses de routine de condoléance pour poser des gestes qui puissent combler ou soulager le vide physique, psychologique ou affectif creusé par la détresse dont des personnes se sentent inconsolables.

L’évêque de Tshumbe écrit : « C’est le même Christ qui nous a lancé son cri de détresse à travers les pleurs et les larmes de nos frères et soeurs qui, lors des troubles politiques et des conflits de terre, ont perdu les uns leur vie, les autres leurs maisons et autres trésors soutenant significativement leur existence terrestre ; c’est toujours lui que nous devons voir à travers les familles qui, dans la période interannuelle 2019-2020, ont vu les leurs arrachés de notre terre suite aux multiples foudres tombées tour à tour dans plusieurs de nos cités et contrées. Que notre charité se fasse plus agissante et nous porte hors de nous-mêmes pour venir en aide à tous ceux-là que les épreuves douloureuses font lamentablement languir dans nos quartiers et sur nos routes comme cet homme déshérité sauvé par le Bon Samaritain. JBMK/RV

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