Mort d’un acteur clé du « rite zaïrois » de la messe, le père Laurent Mpongo, cicm






Un acteur clé de ce qui s’est appelé officieusement le « rite zaïrois de la messe » a rejoint la maison du Père pour la liturgie céleste, le mercredi 6 mai. Le père Laurent Mpongo, missionnaire de Scheut, a été enterré, à 89 ans, le samedi 9 mai. Le père Michel Ekonzo, vice-provincial des missionnaires de Scheut, a présidé la messe d’enterrement du père Mpongo et l’a présenté comme le spécialiste que les missionnaires de Scheut avaient donné à l’Eglise pour l’effort de l’inculturation du christianisme en Afrique.

Le père Laurent Mpongo a été notamment doyen de la faculté de théologie de l’Institut Catholique de Yaoundé au Cameroun, de 1992 à 1998. Auparavant, venant du grand séminaire de Kabwe où il enseignait la liturgie, il avait été secrétaire de la Commission épiscopale de l’évangélisation à la Conférence Episcopale Nationale entre 1968 et 1980, soit pendant les premières années d’étude et de validation de ce qui deviendra le « Missel romain pour les diocèses du Zaïre ». Laurent Mpongo était le technicien qui a mis en forme la pensée de l’épiscopat.

Contrairement à l’exubérance de la messe à la congolaise, les funérailles du père Mpongo, sur le terrain du cimetière de sa congrégation religieuse à Kinshasa-Mbudi, se sont déroulées dans la sobriété imposée par les règles et barrières de l’état d’urgence à cause de la pandémie du coronavirus.

A l’homélie de la messe, le père Louis Ngoy, ancien supérieur provincial, a loué la mémoire de son confrère défunt comme un homme exemplaire et discipliné, homme de foi et de prière, un religieux obéissant, un scheutiste toujours présent aux appels de sa congrégation. Le père Félicien Ntambwe, conseiller général, résident à Rome, a procédé aux absoutes. JBMK/RV

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