L’archevêque de Kinshasa rappelle aux chorales de veiller à la foi catholique

 


L’archevêque de Kinshasa promulguera bientôt quelques normes à suivre pour des célébrations liturgiques dignes et priantes. Que les chants soient vraiment des moments de prière et d’expression de la foi catholique.

Le cardinal Fridolin Ambongo l’a d’ores et déjà annoncé aux dirigeants des chorales. Il les a réunis dans la Cathédrale Notre-Dame du Congo, le vendredi 20 novembre, à deux jours de la célébration, le 22 novembre, de la fête de sainte Cécile de Rome, patronne des musiciens.

L’archevêque de Kinshasa a remercié pour les efforts déployés pour rendre belles, vivantes et attrayantes les célébrations liturgiques et paraliturgiques. Mais, afin que ces célébrations soient de véritables moments de prière et de profession de foi, l’archevêque demande que soient apportées certaines améliorations.

Il constate, par exemple, que des moments de silence ne sont pas toujours observés. Il demande que les chorales accompagnent les fidèles au lieu de chanter à leur place. Il demande un équilibre avec les chants exécutés dans d’autres langues que le lingala, langue liturgique de l’archidiocèse de Kinshasa. L’archevêque exhorte aussi à faire attention pour que les instruments de musique ne dominent pas la voix des choristes et des fidèles.

S’agissant du contenu des chants, le cardinal Fridolin Ambongo rappelle qu’il faut se conformer rigoureusement à la foi catholique, qu’il faut exécuter le chant convenable au moment convenable, et que tout nouveau chant doit obtenir au préalable le nihil obstat, l’autorisation de l’archevêque avant d’être exécuté dans une célébration liturgique.

L’archevêque de Kinshasa rappelle, en particulier, la vigilance du président de la commission diocésaine de liturgie et du directeur du Centre diocésain de la pastorale. JBMK/RV

 

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