Monsieur l’abbé Barthélemy Binia célèbre ses 50 ans de sacerdoce

« Cinquante ans au service du Seigneur. Cinquante ans d’évangélisation dans la joie ». Monsieur l’abbé Barthélemy Binia est venu le chanter le samedi 28 août dans l’église paroissiale saint Alphonse de Kinshasa-Matete, là où le prêtre du diocèse d’Idiofa a commencé son ministère sacerdotal. Il a présidé la messe pour son jubilé d’or.

 

Ordonné prêtre le 29 août 1971 à Mangai II par Mgr Eugène Biletsi, Barthélemy Binia avait été adoubé en 1973 à l’issue d’une licence en théologie à l’Université Lovanium, par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Joseph-Albert Malula, qui le nomma secrétaire-chancelier et curé-doyen de saint de saint Alphonse/Matete.

 

A l’homélie de la messe du jubilé d’or sacerdotal, un prêtre de Kinshasa, monsieur l’abbé Matthieu Muswa, a reconnu le mérite du prêtre jubilaire, qui l’a inspiré lui-même : « Il nous a appris à servir le Seigneur dans la joie. Il était toujours enthousiaste ».

 

Barthélemy Binia a inspiré comme recteur, de 1978 à 1981, bien d’autres jeunes au petit séminaire sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Laba, dans le diocèse d’Idiofa. Monsieur l’abbé Firmin Nsoki en a témoigné : «  Votre parcours sacerdotal a été une source d’inspiration. Nous sommes fiers de vous. »

 

L’évêque d’Idiofa, Mgr José Moko, a participé à l’eucharistie dans l’église saint Alphonse de Kinshasa-Matete. Il a félicité son prêtre jubilaire au nom de tous les évêques des diocèses de Kinshasa, Idiofa, Maroua-Mokolo au Cameroun et Limoges en France.

La joie et l’enthousiasme au service du Seigneur, monsieur l’abbé Barthélemy Binia l’a surtout porté dans les dizaines de chants composés dès le grand séminaire en langues kikongo, lingala, mafa, foufouldé, et en français. Son jubilé d’or sacerdotal, monsieur l’abbé Binia l’a aussi chanté. 

 

La messe du jubilé dans l’église saint Alphonse de Kinshasa aura été un retour aux sources où le jeune prêtre, successeur du père Ignace Matondo, nommé évêque à Basankusu, avait participé non seulement à la promotion du mouvement des « Jeunes de la lumière » (Bilenge ya mwinda) mais aussi à l’élaboration de ce qui deviendra le « rite zaïtois » autrement dit la célébration eucharistique suivant le « missel romain pour les diocèses du Zaïre ». 

On notera que le chanteur-compositeur a aussi contribué à la composition de l’hymne national « La zaïroise » en octobre 1971. JBMK/RV