Profanation et fermeture d’une église au diocèse de Kikwit

 

Mgr Timothée Bodika à l'église Notre-Dame du rosaire

Au diocèse de Kikwit, dans la province du Kwilu, l’église paroissiale saint Joseph Mukasa de la ville de Kikwit est fermée  pour une durée de trois mois. Le Saint-Sacrement est déplacé de l’église en attendant le rite de la réparation. Toute activité est interdite dans l’enceinte de la paroisse jusqu’à la réouverture de l’église paroissiale.

Ainsi l’a décidé récemment l’évêque de Kikwit, Mgr Timothée Bodika, après la profanation de l’église paroissiale et de la cure par un groupe de jeunes coupables d’avoir jeté, dans la nuit du 16 août, des pierres et autres projectiles et d’avoir barricadé, au matin suivant, les deux accès de l’église. C’était après la publication des affectations du clergé diocésain pour l’année 2021-2022.

Le décret épiscopal portant fermeture temporaire de l’église précise que les fidèles peuvent aller prier dans des paroisses voisines, que l’équipe sacerdotale est affectée ailleurs, que tous les assistants paroissiaux sont mutés dans d’autres paroisses et que le conseil paroissial est dissout et que ses membres déchus sont inéligibles pendant trois ans.

L’évêque de Kikwit révoque les membres de la Commission paroissiale des jeunes. Avec leurs complices de la profanation des lieux sacrés, ils sont inéligibles aux différentes responsabilités ecclésiales pendant neuf ans. Ils ont choisi la violence pour désobéir à un acte souverain de l’évêque malgré le fait que l’aumônier et la Commission des jeunes leur avaient rappelé leurs droits et devoirs, le sens de l’Eglise et la manière de gérer les conflits en Eglise.

Le décret épiscopal rappelle que les jeunes de la paroisse saint Joseph Mukasa avaient déjà scellé la même église en 2009 et que l’évêque d’alors, Mgr Edouard Mununu, leur avait adressé une mise en garde ferme. JBMK/RV

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