Noël à Buta, Kinshasa et Lubumbashi

Jésus est le prince de la paix. Le cardinal Fridolin Ambongo le rappelle dans le message lu à Noël dans toutes les églises de l’archidiocèse. L’archevêque de Kinshasa forme le vœu de voir chacun et spécialement les gouvernants se préoccuper sérieusement du sort des « frères et sœurs qui errent désespérés et sans secours, dans des zones d’insécurité et qui ne peuvent pas jouir de la paix de Noël ». Pourquoi n’y a-t-il pas de paix véritable chez nous ? demande le cardinal Ambongo. Il répond, je cite : « C’est parce que nous ne voulons pas faire place à Dieu dans notre vie. » L’archevêque de Kinshasa invite à accueillir Dieu pour être des artisans et des messagers de paix.

Le nouvel archevêque de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, Mgr Fulgence Muteba, ancien évêque de Kilwa-Kasenga, a publié, à Noël, une première lettre pastorale intitulée : « vivre ensemble ». L’archevêque exhorte à résister au faux messianisme ethnique, aux manipulations surtout politiques et aux raccourcis de la violence. L’archevêque fait constater qu’il y a une fraternité en crise et que la crise risque d’exploser. Il invite plutôt à emprunter le chemin du vivre-ensemble au sein d’une Eglise et d’une société pluraliste. Un passage obligé pour dépasser les divisions est la foi dans l’appartenance au Christ qui fait de tous des frères et des soeurs.

Au diocèse de Buta, dans la province du Bas-Uele, l’administrateur apostolique, Mgr Jean-Bertin Nadonye, évêque du diocèse voisin de Lolo, a passé la nuit du 25 au 26 décembre aux prises avec des bandits introduits vers minuit dans la chambre de l’évêque. Les voleurs se sont emparé de deux mallettes. Ils ont ensuite commencé à fouiller les sacs dans le bureau, mais l’évêque s’est alors réveillé et les voleurs se sont engagés dans une lutte avec lui. Les voleurs ont laissé l’évêque avec des blessures. Ils ont emporté son téléphone, de l’argent et d’autres biens. JBMK/RV

 

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