Symposium sur la famille organisé par l’Univesité Catholique du Congo et la Communauté Famille chrétienne


 L’exhortation apostolique postsynodale Amoris Laetitia du pape François est au cœur du deuxième Symposium de Kinshasa sur la Famille. Le symposium se tient du 16 au 19 février. Il est organisé sous le patronage de la Conférence épiscopale nationale du Congo en partenariat entre l’Université Catholique du Congo et la Communauté Famille chrétienne du Renouveau charismatique.


Le président de la Commission épiscopale pour l’apostolat des laïcs, Mgr Timothée Bodika, évêque de Kikwit, a ouvert les travaux d’abord par une messe présidée dans l’église du Sacré-cœur de Kinshasa. Et lors de la séance d’ouverture des travaux, il a souhaité que le symposium se souvienne de la double visée de l’exhortation : promouvoir l’idéal chrétien du mariage et découvrir la nécessité du discernement pour un accompagnement concret.


Le nonce apostolique, Mgr Ettore Balestrero, a souhaité que le symposium, fondé sur l’enseignement de l’Eglise, qui ne change pas, étudie aussi des problèmes concrets. Ainsi, l’Eglise qui s’appelle bien, en Afrique, "famille de Dieu", doit dire la vérité pour guérir de la crise de la famille dans divers aspects. Et le nonce a épinglé notamment la question de la dot qui oblige beaucoup de jeunes à vivre dans l’irrégularité. Il trouve aussi anormal que le mariage soit l’occasion de résoudre des difficultés économiques des parents.

« Souvent, la femme est achetée à travers la dot, qui est une manière édulcorée d’acheter la femme ».


Les travaux du deuxième Symposium de Kinshasa sur la famille se poursuivent en conférences, témoignages et ateliers jusqu’au samedi à l’Université Catholique du Congo autour de trois axes de réflexion : Situation actuelle de la famille : lumière et ombre ; Regard de l’Eglise sur la famille ; orientations pastorales. JBMK/RV


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