Le pape est attendu dans la prière malgré les conflits

 « Que le Peuple de Dieu qui est à Goma ne cède pas à la panique, qu’il continue à se mobiliser pour réserver au Saint-Père un accueil digne de lui ». Extrait de la Déclaration de la Conférence épiscopale nationale du Congo sur la situation sécuritaire dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu. Les rebelles du mouvement dit du 23 mars, le M23, a repris les armes contre l’armée nationale et l’on compte déjà des milliers de déplacés.

La Déclaration signée le vendredi 27 mai par le président de la Conférence épiscopale, Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani, condamne cette résurgence de la violence :

« Le Peuple congolais, qui a trop souffert et dont les larmes ne cessent de couler à cause des conflits pour des intérêts partisans, se mobilise pour accueillir en juillet prochain le Saint Père, le Pape François, qui vient en artisan de paix et en tant qu’apôtre de la réconciliation. Ce n’est ni juste ni honorable de tenter d’empêcher à ce Peuple cet instant de bonheur qui sera une source de bénédiction pour notre pays la RD Congo. » Fin de citation

Le Saint-Père arrive bien le 2 juillet à Kinshasa. A Kikwit, dans la province du Kwilu, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, a demandé de prier pour la santé du pape.

Le cardinal Ambongo a présidé la messe de l’Ascension du Seigneur le dimanche 29 mai sur la place de la cathédrale saint François-Xavier de Kikwit pour le dixième anniversaire d’épiscopat de l’évêque de Kikwit, Mgr Timothée Bodika. Et pour l’ouverture d’une session de l’Assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa, réunissant les neuf diocèses des provinces du Kongo-Central, du Mai-Ndombe, du Kwilu et de la ville-province de Kinshasa. JBMK/RV