L’évêque d’Idiofa a célébré à Kinshasa une messe pour le centenaire de son diocèse


« Soyez fiers d’être catholiques ».
L’évêque d’Idiofa, Mgr Joseph Moko, l’a répété dans l’homélie de la messe qu’il a présidée le dimanche 22 mai dans la cour de la maison diocésaine d’Idiofa à Kinshasa. C’était la messe pour le centenaire de l’évangélisation du diocèse d’Idiofa. 


L’évêque a tenu à associer la communauté de la diaspora présente à Kinshasa avant la célébration, avec tous les évêques de la province ecclésiastique de Kinshasa, le dimanche de la Pentecôte, 5 juin, à Ipamu, dans le nord du diocèse, là où les premiers missionnaires jésuites sont arrivés en 1922 avant d’être suivis dès 1931 par les missionnaires oblats de Marie Immaculée.

« Si nous pouvions tous être à Ipamu et célébrer ce centenaire, Ipamu allait voir quelle a été sa fécondité en cent ans ! »

Le centenaire sera célébré le jour de la Pentecôte, et l’évêque a placé d’ores et déjà la célébration sous le signe de l’unité, de la communion dans l’Esprit-Saint.

« L’Eglise grandira jusqu’à ce qu’elle parle toutes les lagues, nous dit saint Augustin ».


A la messe de Kinshasa, Mgr Joseph Moko a insisté sur la catholicité, l’universalité pour dire que l’Eglise catholique rassemble justement les diverses tribus des territoires administratifs d’Idiofa, de Gungu et de Bulungu, dans la province du Kwilu, et d’Ilebo, dans la province du Kasai. L’Eglise n’appartient à personne, même pas à José Moko ni à ses prédécesseurs Alphonse Bossart, René Toussaint, Eugène Biletsi ou Louis Mbwol, sans oublier l’administrateur apostolique Louis Nzala, évêque de Popokabaka, ni Séraphin Tshidima, qui avait été administrateur diocésain. L’Eglise appartient à Dieu, et c’est en Eglise que se décide la vie commune. Mgr Moko a insisté ainsi sur la prise en charge matérielle de l’Eglise par ses propres fidèles.


 

La communauté du diocèse d’Idiofa à Kinshasa était représentée par toute cette diversité dans l’assemblée nombreuse, diversité dans l’unité visible aussi notamment dans la trentaine des prêtres concélébrants, diocésains et de diverses congrégations religieuses. Lors des photos-souvenirs, des dizaines de consacrés non-prêtres, religieuses et religieux, jeunes et moins jeunes, autour de l’évêque, ont été justement la photographie parfaite de l’Eglise centenaire d’Idiofa. Elle doit être visible, a encore dit Mgr Moko, dans l’homélie prononcée dans les langues kikongo et lingala et le français.

L’évêque d’Idiofa a d’ores et déjà annoncé les prochaines célébrations de centenaires : à Kilembe en 2023 et à Mwilambongo en 2026. Mgr Joseph Moko a annoncé la réhabilitation du couvent des religieuses de Kilembe. Il a insisté pour que les curés des paroisses aux églises en « terre cuite » s’obligent à préserver ces vestiges historiques. C’est le souci, a-t-il révélé, des évêques de la province ecclésiastique de Kinshasa. Ils ont déjà réfléchi sur la préservation des monuments comme le grand séminaire saint Robert Bellarmin de Mayidi du diocèse de Kisantu, inauguré en 1933.

« Prenons nos responsabilités. Ne soyons pas une génération qui démérite alors que nous avons des avancées technologiques », a dit Mgr Moko.

JBMK/RV


 

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