Marche pacifique sous un beau et bon soleil !


 Il y a eu beaucoup d’enthousiasme et beaucoup de monde dans les rues à travers les villes et les villages des quarante-huit diocèses de l’Eglise de la RDC, le dimanche 4 décembre. L’archidiocèse de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu avait donné le don dès le jeudi 1er décembre pour la marche de paix.

 


L’archevêque de Mbandaka-Bikoro, Mgr Ernest Ngboko, a expliqué la raison de cette marche voulue par la Conférence épiscopale : « L’heure est grave. Notre pays est en danger. »

Evêques, curés de paroisse ou animateurs et catéchistes ont conduit la marche de paix, à la tête de cortèges constitués de membres de mouvements d’actions catholiques et de structures de l’Eglise et de tous les fidèles au sortir des messes. Des protestants et des musulmans et d’autres personnes de bonne volonté se sont joints à la marche des catholiques.


Le président de la Conférence épiscopale, Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani, l’a rappelé à la maire de la ville de Kisangani.

 « Le Congo n’est pas à vendre. Non à la balkanisation ». Et « non à l’hypocrisie de la communauté internationale ». Au grand séminaire saints Pierre et Paul de Lisala dans la province de la Mongala, les séminaristes en soutane l’ont ainsi chanté.


Des laïcs l’ont entonné dans le mégaphone au diocèse de Kabinda, dans la province de la Lomami. « Non à la Balkanisation, soutien aux Forces armées ».

Et l’évêque de Kabinda, Mgr Félicien Ntambue, d’encourager les autorités nationales et les forces armées : « La souveraineté et l’intégrité ne sont pas négociables. Nous devons vivre dans la foi. »

 

L’évêque de Bokungu-Ikela, Mgr Toussaint Iluku, a encouragé le chef de l’Etat et toutes les autorités politiques : « Allez de l’avant dans la défense de l’intégrité du pays ! »


Les marches voulues pacifiques se sont souvent soldées par des morts et des blessés. Comme l’écrit un auteur dans le livre « Prêtre dans la rue » paru en 1992, unemarche pour la démocratie était devenue une « chasse aux soutanes ». Tel n’aura pas été le cas en 2022. 

 

L’évêque de Butembo-Beni, Mgr Melchisédeck Sikuli en félicite les autorités et la police en particulier : « Ce sont des Congolais comme nous…. Tout le monde a été informé… Dieu nous a bénis en nous donnant un bon et beau soleil. » JBMK/RV

  













Commentaires

  1. Au diocese de Mahagi-Nioka, il y a eu deux axes de marche, un axe conduit par l'Eveque Sosthene AYIKULI AJUWA a cote de lui l'administrateur militaire du territoire colonel Jacques DISANOA LALOWA et l'autre axe conduit par le vicaire general Emmanuel UWACGIU. La marche a debutee a 8h00, les deux axes se sont croises au grand rond-point du centre ville pour chuter a la place de centenaire ou a eu lieu une grande messe lors de la quelle a eu lieu aussi une grande quette pour la construction d'une nouvelle cathedrale.

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