La réconciliation, le pardon et la paix, thème de la nouvelle année pastorale au diocèse de Kenge


 Au diocèse de Kenge, l’évêque a ouvert l’année pastorale 2023-2024 comme une année de pardon, de réconciliation, de paix, d’amour et d’unité. Quinze militaires et trois miliciens du mouvement appelé Mobondo sévissant dans le centre-ouest du pays ont été tués le 17 septembre à Mulosi, dans le territoire de Kenge, dans un épisode du conflit attribué depuis plus d’une année à un problème foncier entre les tribus Teke et Yaka.

Mais il y a bien plus encore, a relevé Mgr Jean-Pierre Kwambamba, le même dimanche 17 septembre :

« A l’approche des échéances électorales, le pays traverse une instabilité due à l’insécurité, avec des tueries, des déplacements de populations, des guerres tribales, des enlèvements. »

Et l’évêque de Kenge a proposé pour thème de l’année pastorale : « Ayez tous le même langage, qu’il n’y ait point parmi vous des divisions » (1Co1,10a). Et de préciser : « Nous vous invitons à nous mettre d’accord, à éviter des divisions entre nous, à concourir et lutter ensemble pour l’unité et la paix. »

C’était le dimanche 17 septembre dans l’église paroissiale saint Paul de la ville de Bandundu, dans la province du Kwilu. 

 

A cette occasion, l’évêque de Kenge a présenté à la communauté diocésaine une nouvelle congrégation religieuse qui s’implante dans le diocèse : les sœurs de saint Jean-Baptiste, une congrégation fondée en Italie et qui est déjà présente ailleurs et en Afrique, notamment au Cameroun, à Madagascar et au Mozambique.

 


Au cours de la même messe, la supérieure générale des Sœurs de la congrégation de Marie reine de la paix, sœur Jeannine Masamba, a admis au noviciat quatre aspirantes et elle a accepté les vœux de quatre jeunes sœurs. L’évêque de Kenge les a félicitées pour leur courage à suivre le Christ. Mgr Jean-Pierre Kwambamba a aussi évoqué la mémoire de Mgr Dieudonné M’Sanda, fondateur de la congrégation religieuse féminine diocésaine. L’évêque a aussi remercié son prédécesseur immédiat, Mgr Gaspard Mudiso, qui continue à prendre soin de la congrégation des Sœurs de Marie reine de la paix. JBMK/RV


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