Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, une femme d’exception pour les Congolais

«Thérèse de Lisieux: femme d’éducation, de science, de culture et de paix». C’était le thème du colloque organisé au Centre Theresianum des Pères Carmes Déchaux à Kinshasa pour marquer en ce mois de mai le centenaire de la béatification et les 150 ans de naissance de sainte Thérèse de Lisieux.

Six congrégations religieuses féminines diocésaines portent le nom de sainte Thérèse de l’enfant Jésus, sans compter les frères carmes, les sœurs carmélites et le carmel séculier. On ne compte pas non plus de nombreuses paroisses et des petits séminaires sainte Thérèse de l’enfant Jésus. La sainte est congolaise, pour ainsi dire.

Les treize conférences prononcées au colloque du Theresianum ont dit de diverses manières le rayonnement ecclésial, spirituel et culturel de la sainte. Au nom de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, par exemple, Mgr Edouard Isango, l’un des trois évêques auxiliaires de Kinshasa, a rappelé que Thérèse marque notre temps par son rayonnement qui appelle à la conversion synodale à laquelle invite le pape François.

La supérieure générale des Sœurs de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Kinshasa, sœur Clémentine Ngalula, a dit que l’inscription de sainte Thérèse sur la liste des anniversaires de l’Unesco pour la biennale 2022-2023 témoigne de la portée universelle du message de la jeune carmélite, une femme d’exception, qui incarne la dimension féminine au cœur de la foi catholique et qui a eu depuis son carmel un rayonnement spirituel, culturel et politique universel.

Pour le président de la Province ecclésiastique de Kinshasa, pour la Conférence des Supérieurs majeurs du Congo, le père Camille Sapu, 150 ans après sa naissance, soit 126 ans après son décès, Sainte Thérèse de Lisieux continue à fasciner de nombreux esprits et à être un modèle pour beaucoup d’hommes et de femmes. De Sainte Thérèse, les hommes et les femmes de notre temps ont beaucoup à apprendre en ce qui concerne la foi dans son ensemble, la contemplation, l’importance des Saintes Ecritures, l’amour, la paix et l’écologie. JBMK/RV