Première traduction intégrale du missel romain en langue kiyaka
Au diocèse de
Popokabaka, dans la province du Kwango, la nouvelle année liturgique a
commencé, le dimanche 27 novembre, avec l’usage, dans les églises, de la toute
première traduction intégrale du missel en langue kiyaka.
Dans la préface,
l’évêque de Popokabaka, Mgr Louis Nzala Kianza, dit appliquer le Concile
Vatican II qui a recommandé une participation plénière, consciente et active de
tout le peuple de Dieu dans la célébration eucharistique. La traduction du
missel en langue kiyaka rencontre ce vœu du Concile après la célébration du
centenaire de l’évangélisation du Kwango.
Rendre grâce au
Seigneur dans la langue que lui-même nous a donnée, le kiyaka, était un besoin
impérieux. Cela s’avérait nécessaire pour l’approfondissement de notre foi,
écrit encore Mgr Louis Nzala. Il souhaite que cette traduction du missel soit un
instrument pour raviver la foi des fidèles et rendre les communautés plus
vivantes.
Sous la
coordination de monsieur l’abbé Albert Bisueko, l’équipe des traducteurs et
correcteurs du bureau diocésain de pastorale a aussi rassemblé et mis à jour des
textes venus de missionnaires jésuites Hubert Van Roy, Robert Hermans, Piet
Ruttenberg et Prado Fernando.
Le missel en
kiyaka est un volume de 816 pages avec un lectionnaire dominical de 496 pages
pour les trois années liturgiques. Il comprend aussi le sanctoral et le Missel
Romain pour les Diocèses du Zaïre, autrement appelé le rite zaïrois.
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