Les Filles de la charité, témoins de l’internationalité
Les Filles de la charité de saint Vincent de Paul se veulent témoins de l’internationalité dans un monde, une Afrique et un Congo parfois divisés par les origines tribales et raciales. Les religieuses viennent de célébrer, à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, les cinquante ans d’existence de la Province autonome du Congo.
L’internationalité est un trait
du charisme de saint Vincent de Paul, le fondateur de la congrégation. La
supérieure provinciale, dite la visitatrice, sœur Jacqueline Gbanga, explique
que vivre ensemble, venant de différentes nationalités, est tout un témoignage.
Venant d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, les Filles de la charité sont 101, de 14 nationalités, vivant le même charisme et se complétant. C’est la maison généralice, en France, qui l’a décidé ainsi dès le début, pour assurer le même service du Christ dans les pauvres et pour que les religieuses se reconnaissent dans la communion comme sœurs d’une même famille.
Les Filles de la charité parlent bien entre elles du défi du tribalisme posé par l’Afrique et l’Eglise en Afrique. « Nous en parlons pour l’éviter et développer davantage l’esprit de communion dans la Province », confesse sœur Jacqueline Gbanga.
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